Présentation de ragnar Silje

Avant de commencer, je souhaite porter une attention à Fye qui m'a permi de découvrir ce forum et de faire ma présentation donc merci Fye.

Avez vous lu les règles ?:Oui, le code est: [Mais tout le plaisir est pour moi ! Code validé.]
Comment avez vous connu ce forum ?: Je connais Fye D. Flowright
Que pensez vous de l'esthétique et de l'organisation de celui_ci ?:L'organisation est bien le design est un manque énorme
Des remarques quelconques ?: Mis à part le design non, les règles sont très claires on sait où poser nos questions si on a un problème. En plus le contexte est original.

Quelle note attribueriez vous à ce forum (../10) ?:Environ 8-9 sans le design et 9-10 quand le design sera mis
Nom:Silje
Prénom:Ragnar
Race:Humain
Pouvoir/arme souhaité (l'acceptation de ces capacités est rare): Une épée banale
Fruit du démon souhaité (idem): Pas de fruit en particulier

Description physique (15 lignes minimum):
Ragnar est un jeune homme de 19 ans de forte constitution car forgé par de nombreuses années de travail dans les champs et très grand (environ 1,95m). Il impressionne beaucoup de part sa taille et sa carrure en plus d’un certain charisme qui pousse à un certain respect. Il a un beau visage plutôt attirant quand il est de bonne humeur mais effrayant quand il est énervé ou contrarié. Il a en outre de longs cheveux blonds qui tombent jusqu’à ses reins tel une cascade de soleil. Ses yeux son bleus et ressemblent à de profonds puits d’innocence. Il a des formes réparties avec harmonie se qui le rend plutôt séduisant : un petit nez aquilin, un bouche épaisse qui parait être un croissant de lune au milieu du soleil de ses cheveux, de larges épaules, un puissant torse et pour finir, de grandes jambes musclées lui permettent d’une part de sprinter sur de courtes distances et d’autre part de courir sur de longue distance pour rattraper un ennemi qu’il poursuivrait. Ses bras puissants lui permettent de soulever de grands et lourds poids tels des rochers ou des bûches de bois.

Il ne rougit que lorsqu’il a froid mais jamais lorsqu’il voit une jolie fille malgré les nombreux regards intéressés que celles-ci lui jettent à longueur de journée. Du genre à ne pas trop porter attention à son apparence, il a des habits le plus souvent froissés et ce n’est pas rare qu’ils soient sales. Il porte le plus souvent un T-shirt blanc en tissu ainsi qu’une veste marron de cuir et un pantalon de la même couleur. Il porte à sa taille une ceinture de cuir qui porte le sabre légèrement recourbé et la grande dague dentelée d’environ 15 centimètres avec lesquels il se bat.
Il a une voix de la pureté de l’eau de roche quand il est de bonne humeur mais avec la rudesse du granit brut lorsqu’il est en colère.

Description mentale (15 lignes minimum):
D’un naturel joyeux mais susceptible, Ragnar réagira mal à la provocation de quelqu’un qu’il ne connaît pas même s’il n’en viendra pas aux mains de lui-même mais n’aura pas d’état d’âme à frapper une personne si celle-ci se montre menaçante ou violente. Néanmoins, lorsqu’il doit gagner de l’argent en temps que chasseur de prime il se montrera extrêmement professionnel, ne s’énervera jamais, choisira un adversaire de son niveau ou en dessous, le localisera, s’équipera et préparera soigneusement un plan d’action avant d’agir. En outre il se montrera très communicatif dans la vie de tous les jours et aimera s’amuser avec des amis quitte à se rendre ridicule par moment.
Sans être avare il ne dépensera pas ses sous à tort et à travers c'est-à-dire qu’il ne se privera pas mais ne fera pas de dépenses excessives. Si la nécessité se fait sentir, il pourra se contenter du strict minimum et saura se débrouiller s’il doit dormir en pleine nature. De plus, il aime la forêt et tentera d’arrêter tout individu qui la détruirait

Dans le cadre de son travail il se montrera intelligent et plutôt prudent quand il sait qu’il peut y avoir un danger dans les environs et lorsque ce dernier se montre il préfèrera laisser son adversaire en vie mais pourra si nécessaire le tuer même si c’est un être humain. De plus si la cible qu’il a choisie se montre généreux et aide les gens plutôt que de piller leur village comme le ferait un pirate ou un révolutionnaire lambda il y réfléchira à deux fois avant de le livrer à la marine.
Ensuite il voue une haine féroce de l’injustice et interviendra sans hésiter même si c’est un marine qui abuse de son pouvoir quitte à devenir hors-la-loi.

Enfin il ne s’intéresse pas aux filles qu’il trouve puériles et fainéante en plus d’être avare et complètement dénuées de sentiment mis à part sa mère adoptive.

Histoire:
Ragnar vécut ses 19 premières années dans une ferme isolée de east blue avec sa famille adoptive. D’après les dires de ces derniers, il avait été trouvé sur le seuil de la ferme par la famille dans un berceau. Dans ses langes se trouvait une feuille avec une seule phrase : «Son nom est Ragnar Deryl » et à côté du berceau se trouvaient une épée et une dague chacun gravé de l’inscription « Battez-vous sans relâche jusqu’à ce que les agneaux deviennent des lions ». Il prit alors le nom de sa famille adoptive.
Dans la vie de tous les jours il passait la plupart de son temps à s’occuper des champs mis à part en hiver et dans les rares périodes calmes où il chassait dans une forêt avoisinante des petits animaux. Le reste de ses journées étaient occupées à jouer ou à se battre au bâton avec son frère adoptif qui avait 2 ans de plus que lui.
Au bout d’un certain temps il se mit à se demander qui étaient ses parents et pourquoi ils l’avaient abandonné à des gens que manifestement ils ne connaissaient pas. Il réfléchi jusqu’au jour où son frère adoptif parti avec une femme, il prit alors la décision de partir à l’aventure en tant que chasseur de prime afin de retrouver ses parents. Il passa alors un an à réunir de l’argent puis rassembla ses affaires et des vivres puis parti de la ferme de ses parents adoptifs. Il s’engagea à ce moment la sur la route de l’imprévu…

Moi et les fiches, c'est une grande histoire. Je te souhaite tout d'abord la bienvenue. Cependant, contrairement à Fye, de mon coté je ne suis pas d'accord pour ta validation. Les descriptions sont un peu courtes, mais au moins comme dit mon collègue, elles sont claires. Cependant pour l'histoire, je suis désolé de te demander de faire plus long. Le but de l'histoire est de connaître ton niveau RP, mais aussi d'en savoir plus sur le personnage. Quand je dis qu'il faut rallonger, c'est pas de 10 lignes, je pense que 70/100 lignes est le minimum pour une histoire. C'est le début du forum, alors 50 lignes sera acceptable, mais tu peux largement trouver de quoi développer. Raconter l'enfance de ton personnage, comment il a grandit, raconter le comportement de ses parents adoptifs envers lui, raconter comment s'est déroulé son départ. Y'a de quoi faire un bon paquet là ! . J'aimerais donc que tu développes tout ça.

Bon courage et merci de ton adhésion ! Fuh fuh..~

Avis à tous les admins, surtout pas d'inquiétudes, je n'ai pas oublié ma fiche de présentation mais je met juste un peu de temps à la refaire

Avant de commencer, je souhaite porter une attention à Fye qui m'a permis de découvrir ce forum et de faire ma présentation donc merci Fye.

Avez vous lu les règles ? Oui, le code est: [Mais tout le plaisir est pour moi ! Code validé.]
Comment avez vous connu ce forum ?: Je connais Fye D. Flowright
Que pensez vous de l'esthétique et de l'organisation de celui-ci ?: L'organisation est bien le design est un manque énorme
Des remarques quelconques ?: Mis à part le design non, les règles sont très claires on sait où poser nos questions si on a un problème. En plus le contexte est original.

Quelle note attribueriez vous à ce forum (../10) ?: Environ 8-9 sans le design et 9-10 quand le design sera mis
Nom:Silje
Prénom:Ragnar
Race:Humain
Pouvoir/arme souhaité (l'acceptation de ces capacités est rare): Une épée banale et un arc tout aussi banal
Fruit du démon souhaité: Pas de fruit en particulier

Description physique (15 lignes minimum):
Ragnar est un jeune homme de 19 ans de forte constitution car forgé par de nombreuses années de travail dans les champs et très grand (environ 1,95m). Il impressionne beaucoup de part sa taille et sa carrure en plus d’un certain charisme qui pousse à un certain respect. Il a un beau visage plutôt attirant quand il est de bonne humeur mais effrayant quand il est énervé ou contrarié. Il a en outre de longs cheveux blonds qui tombent jusqu’à ses reins tel une cascade de soleil. Ses yeux sont bleus et ressemblent à de profonds puits d’innocence. Il a des formes réparties avec harmonie se qui le rend plutôt séduisant : un petit nez aquilin, un bouche épaisse qui parait être un croissant de lune au milieu du soleil de ses cheveux, de larges épaules, un puissant torse et pour finir, de grandes jambes musclées lui permettent d’une part de sprinter sur de courtes distances et d’autre part de courir sur de longues distances pour rattraper un ennemi qu’il poursuivrait. Ses bras puissants lui permettent de soulever de grands et lourds poids tels des rochers ou des bûches de bois.

Il ne rougit que lorsqu’il a froid mais jamais lorsqu’il voit une jolie fille malgré les nombreux regards intéressés que celles-ci lui jettent à longueur de journée. Du genre à ne pas trop porter attention à son apparence, il a des habits le plus souvent froissés et ce n’est pas rare qu’ils soient sales. Il porte le plus souvent un T-shirt blanc en tissu ainsi qu’une veste marron de cuir et un pantalon de la même couleur. Il porte à sa taille une ceinture de cuir qui porte le sabre légèrement recourbé et la grande dague dentelée d’environ 15 centimètres avec lesquels il se bat.
Il a une voix de la pureté de l’eau de roche quand il est de bonne humeur mais avec la rudesse du granit brut lorsqu’il est en colère.

Description mentale (15 lignes minimum):
D’un naturel joyeux mais susceptible, Ragnar réagira mal à la provocation de quelqu’un qu’il ne connaît pas même s’il n’en viendra pas aux mains de lui-même mais n’aura pas d’état d’âme à frapper une personne si celle-ci se montre menaçante ou violente. Néanmoins, lorsqu’il doit gagner de l’argent en temps que mercenaire il se montrera extrêmement professionnel, ne s’énervera jamais, choisira un travail de son niveau ou en dessous, le localisera, s’équipera et préparera soigneusement un plan d’action avant d’agir. En outre il se montrera très communicatif dans la vie de tous les jours et aimera s’amuser avec des amis quitte à se rendre ridicule par moment.
Sans être avare il ne dépensera pas ses sous à tort et à travers c'est-à-dire qu’il ne se privera pas mais ne fera pas de dépenses excessives. Si la nécessité se fait sentir, il pourra se contenter du strict minimum et saura se débrouiller s’il doit dormir en pleine nature. De plus, il aime la forêt et tentera d’arrêter tout individu qui la détruirait

Dans le cadre de son travail il se montrera intelligent et plutôt prudent quand il sait qu’il peut y avoir un danger dans les environs et lorsque ce dernier se montre il préfèrera laisser son adversaire en vie mais pourra si nécessaire le tuer même si c’est un être humain. De plus si la cible qu’il a choisie se montre généreuse et aide les gens plutôt que de piller leur village comme le ferait un pirate ou un révolutionnaire lambda il y réfléchira à deux fois avant de le livrer à la marine.
Ensuite il voue une haine féroce de l’injustice et interviendra sans hésiter même si c’est un marine qui abuse de son pouvoir quitte à devenir hors-la-loi.
D’autre part il ne s’intéresse pas aux filles qu’il trouve puériles et fainéantes en plus d’être avares et complètement dénuées de sentiment mis à part sa mère adoptive.
Enfin Ragnar est extrêmement poli et porte les personnes âgées en grande estime.

Histoire:
-Bonjour, moi c’est Miranda, Miranda Silje, je suis la mère adoptive de Ragnar et on m’a appelée ici pour raconter son histoire.

Chapitre 1 : Trouvaille

Celle-ci débuta lors d’une chaude soirée d’été, les nuages laissaient entrevoir une magnifique pleine lune quand on frappa à la porte de ma ferme. Je fus tout d’abord surprise : qui viendrait frapper à la porte d’une ferme isolée un 17 juillet à 22h30 ? Puis la méfiance s’empara de moi et je pris le vieux pistolet que je conservais précieusement dans le tiroir de ma table de nuit et allai à la porte. J’ouvris et quelle ne fut pas ma surprise quand je vis devant l’entrée un landau et un grand sabre. Je rentrai le landau dans la cuisine appelai mon mari et défis les langes. À l’intérieur se trouvait un petit bébé (il était si mignon avec ses joues qui n’attendaient que de recevoir des bisous, oups pardon je me reprends) et une feuille avec une seule phrase : « il s’appelle Ragnar Deryl ». Et oui c’était ce cher Ragnar ouh qu’est-ce qu’il a grandi c’est effrayant. Il grandit alors aux côtés de Drew, notre enfant, comme notre fils, lui-même ne savait qu’il ne l’était pas. Oh comme je regrette de ne pas lui avoir dit.


Chapitre 2 : Une enfance banale…ou presque

Ensuite il grandit et passa les premières années de sa vie de la même façon qu’un enfant banal et apprit à lire et à écrire comme un garçon normal. Il vécut donc une enfance paisible jusqu’au jour de son onzième anniversaire :

Ce jour là nous l’avons emmené à la chasse avec Drew, c’était leur première fois à tous les deux. On partit donc tous ensembles vers la forêt avoisinante avec chacun un grand arc de bois, un carquois rempli de flèches ainsi q’une dague dentelée mis à part moi qui n’étais là que pour trouver un endroit pour pique-niquer et pour chercher des herbes médicinales, après deux heures de traque ils repérèrent un magnifique cerf, ils le poursuivirent encore pendant quatre heures et finirent par le coincer au bord d’un ruisseau. Ils bandèrent chacun leur arc mais le cerf bougeait frénétiquement de droite à gauche, ils ratèrent tous les trois l’animal qui s’enfuit par-dessus le cours d’eau. C’est alors qu’ils virent la raison pour laquelle le cerf était agité : il y avait un…un, ouh mon dieu rien que d’y penser j’en ai des frissons dans le dos, il y avait un sanglier derrière eux qui commençait à renâcler en grattant le sol, il se mit à les charger ils coururent alors chacun de leur côté, le sanglier suivi Ragnar, celui-ci malgré le danger de la situation ne paniqua pas en courant dans tous les sens : il se retourna profitant de l’avance qu’il avait encore sur la bête, et au der… au der…, il faut que je me reprenne, il fit donc face à l’animal et sortit sa dague puis au dernier moment il sauta sur le côté et asséna au sanglier qui trébucha en se retournant un violent coup de poignard au sommet du crâne. La bête tomba. Mon fils attendit alors mon mari qui l’avait suivi avec Drew l’arme au point et leur dit « Papa on a de quoi dîner ». On mangea donc pendant plusieurs jours du sanglier.
Depuis ce jour là nous ne sommes jamais retournés tous ensembles à la chasse. Mais malgré notre interdiction, Ragnar partait quelque fois tout seul ou avec son frère à la chasse. Il commença aussi à s’entraîner au maniement de l’épée soit avec son frère soit tout seul grâce à des bâtons de bois taillés.

-Bon maman maintenant je souhaiterais raconter la suite tout seul s’il te plait.
-D’accord Ragnar, d’accord.


Chapitre 3 : Un professeur particulier

Le temps continua alors son cours et je passai des journées simples plutôt paisibles et heureuses meublées de parties de chasse, de combat entre frère et de travaux dans les champs jusqu’à ce qu’un événement trouble cette paix :

En une de ces matinées de début d’été où la chaleur commence à se montrer je me promenais comme à mon habitude sur une colline aux alentours de la forêt j’entendis des cris. Craignant un danger je m’allongeai sur l’herbe et m’approchai le plus silencieusement possible. En arrivant au sommet de la colline je vis un homme qui s’acharnait sur un arbre et vociférait comme un ours enragé. Je me relevai et m’approchai en choisissant soigneusement mes mots pour faire taire l’individu et le hélai poliment :
-Monsieur, excusez moi mais j’aimerais pouvoir me promener dans ces colline tranquillement alors s’il vous plait est-ce que vous pourriez avoir l’amabilité de vous entraîner en silence ?
-Ah pardonnez-moi jeune homme, répondit-il en s’arrêtant de s’en prendre à ce pauvre chêne, j’étais tellement pris par mon entraînement que je ne m’entendais plus.
-Alors vous vous entraîniez ? Et dans quel but ?demandai-je en espérant trouver en cet homme un partenaire d’entraînement un peu plus doué que Drew (scuse moi mon vieux)
-Dans le but d’être à la hauteur dans le prochain travail que je vais faire.
-Et en quoi consiste ce travail ? M’enquis-je me demandant quel pourrait être ce travail qui demande tant d’efforts.
-Je suis garde du corps et dans quelques jours je dois escorter un marchand nomade qui doit traverser cette forêt pour acheter du grain dans une ferme isolée.
Surpris qu’un homme de cet âge soit garde du corps, je l’examinai plus attentivement :
Il avait environ la cinquantaine, des cheveux de neige mi-longs et en bataille coulaient sur son front tel une cascade de neige et une barbe broussailleuse de quelques jours cernait sa bouche. De petits yeux noisettes dans lesquels on pouvait lire un passé sombre s’enfonçaient profondément au-dessus de son petit nez aquilin. Une cicatrice, signe d’une vie parsemée de champs de bataille, barrait sa joue gauche.
Il était plutôt massif, avait une taille dans la moyenne (1m70-80) et avait de longues et puissantes jambes qui semblaient être faites pour courir sur de longues distances.
Pour finir il dégageait une force qui pousserait n’importe qui au respect.
Enfin je réagis :
-Monsieur puis-je connaître votre nom ?
-Oui bien sur je m’appelle Renning, Ramon Renning mais appelle moi Ram si tu veux. (non il n’a pas l’habitude de pagayer)
-Monsieur Renning, je m’appelle Ragnar Silje, pourriez-vous me permettre de venir s’il vous plait ? lui demandais-je en me mettant à genou.
-Relève-toi jeune homme, inutile de faire tant de manières (je me relevai) et puis je veux bien te prendre sous mon aile (il se mit alors à me tourner autour et à me scruter avec insistance avec un œil expert)Mmmh tu m’as l’air plutôt robuste, avant tout viens t’entraîner avec moi je veux te tester…
Je m’approchai de lui en sortant mon bâton mais j’hésitais à le frapper craignant de le blesser.
-Hé petit, n’aie pas peur de me frapper.
-Voulez-vous vraiment que je vous frappe ? lui demandai-je, pas convaincu.
-Mais oui, de toutes façons tu ne serais pas capable de me toucher : j’suis sûr que t’es trop maladroit
-Comment ?
-Bah oui t’as l’air d’avoir l’adresse d’un paresseux aveugle.
La colère montait en moi et j’essayais en vain de la refouler, je m’approchai alors d’un pas rapide que la colère guidait.
-Je crois que j’ai pas bien compris, q’est-ce que vous avez dit ?
-Alors tu serais sourd ? J’AI DIT QUE TU ETAIS AUSSI MALADROIT Q’UN PARESSEUX AVEUGLE
Je me ruai alors sur lui de toute la vitesse dont mes jambes étaient capables en levant mon bâton au-dessus de ma tête. Soudain j’abattis mon bâton…aucune résistance, le vieil homme s’était décalé, une douleur au creux du ventre, il m’avait frappé. Aveuglé par la rage je frappai dans tous les sens mais à chaque fois il se décalait. Puis le noir total.

Je me réveillai alors avec un furieux mal de crâne et une nuque en compote. Alors il parla
- Tu n’es pas si mauvais que ça en fait mais tu étais aveuglé par la rage, tu n’avais aucune chance de me toucher. Tu as malgré tout réussi le test.
-Mais je n’ai même pas réussi à vous toucher, comment avez-vous fait ça j’avais l’impression de frapper un fantôme ?
-Comme je l’ai dit il n’y a pas un instant, tu étais aveuglé par la colère, tu n’étais pas lucide, il va falloir que tu apprennes à te contrôler. Mais en fait, tu as été plus rapide que je ne le pensais et puis ta force physique est presque effrayante. Avec un peu d’entraînement tu pourrais faire un excellent guerrier.
-Vous n’avez pas répondu à ma question, comment avez-vous fait ?
-Des questions, tu en poses trop, bon viens demain à huit heures tapantes et tu pourras commencer ton entraînement.

Chapitre 4 : rudes journées

Le lendemain après une nuit que je passais à me demander ce que je pourrais bien faire le lendemain, pensant aux entraînements éreintants que pourrait me faire subir le vieil homme, je me rendis sur le lieu de rendez-vous à l’heure prévue malgré tout sans appréhension. En arrivant au sommet de la colline je vis mon professeur assis en tailleur sur l’herbe les yeux fermés, j’avais l’impression q’il dormait assis. Je m’approchai doucement de lui et, arrivé à sa hauteur je lui demandai avec impatience:
-Maître je suis prêt à commencer l’entraînement !!!
-Parle moins fort jeune homme, et puis assieds toi près de moi.
Je posai alors mes affaires à terre puis obéis.
Après quelques minutes, commençant à m’impatienter je lui demandai :
-Monsieur, est-ce qu’on pourrait commencer l’entraînement s’il vous plait ?
-On ne pourra pas commencer un quelconque entraînement physique si tu ne sais pas contrôler tes émotions ! répondit il en haussant la voix.
-Mais je…
-J’ai dit tais toi, recroise tes jambes et attends que je te dise de bouger ! ordonna-t-il
Malgré moi je lui obéis et attendis. Je remarquai alors que c’était super agréable de se poser à un endroit et de mettre de l’ordre dans ses idées.

Après deux heures qui me semblèrent une éternité, Ramon se leva semblant se réveiller et rompit le silence:
-Ah que ça fait du bien, bon tu peux te lever maintenant, tu apprends super vite. Maintenant on peut commencer l’entraînement au maniement des armes. Prends ton bâton et viens là.
Je me relevai alors, pris mon arme et m’approchai de lui avec un sentiment très difficile à décrire on aurait dit une sorte de paix intérieure. Il reprit alors :
-Mets toi en garde et essaie de me toucher
Arrivé devant lui je me préparai et commençai à l’attaquer sans la moindre hésitation étant donné la cuisante défaite qu’il m’avait infligée la veille, mais sans non plus aucune idée de vengeance.
Je lui portai donc un coup de taille, aucun succès, puis une fente, pas plus de réussite.
-Essaie d’être plus précis dans tes gestes.
Tenant compte de son conseil je le frappai à plusieurs reprises malgré mon application, mes coups rataient à chaque fois. Malgré tout j’eu l’impression de me rapprocher de plus en plus de ma cible.
Après environ 3 heures d’entraînement, il me dit de m’arrêter et de faire une pose. Il s’assit alors par terre et profita de ce moment de répit pour commenter la séance d’entraînement :
-Tu fais des progrès avec une vitesse fulgurante, hier tu t’es énervé aussi vite qu’un buffle à qui on aurait pris ses petits alors que maintenant, malgré mes incessantes provocations tu n’as pas bronché. En plus, tes coups se rapprochent de moi à vu d’œil.
-Tant que ça ?! Demandai-je surpris
-Oh oui. Bon trêve de compliments, il est temps de manger, as-tu amené quelque chose à manger ?
-Oui j’ai un peu de cerf que j’ai chassé hier en plus de pain et de fromage.
-Cool, moi j’ai rien, en fait c’est utile un apprenti bouah ah ah.
Surpris de la soudaine détente dont faisait preuve mon maître et de son, comment puis-je dire ça, de son manque apparent de quelconques manières, je posai toutes mes provisions, ce qui aurait suffit à me nourrir une bonne semaine, sur le drap qui nous servait de table puis j’allai chercher de l’eau dans un ruisseau avoisinant. Une fois la tâche accomplie on commença à manger. Après une vingtaine de minutes il ne restait plus rien, c’est alors que Ramon s’exclama :
-Bon j’ai bien mangé.
-C’est sur vous avez mangé comme quatre, maintenant je dois aller refaire toutes mes provisions ! me plaignais-je
-Ah oui au fait, tu chasses ?
-Oui
-Donc tu sais te servir d’un arc ?
-Bien sur
-Excellent, comme ça tu pourras te battre de loin comme de près, c’est un sacré avantage surtout quand tu dois accomplir un travail en groupe. Maintenant il est tant que je fasse ma sieste, va chasser et ramène nous de quoi manger pendant environ cinq jours.
-Vous osez me demander d’aller chasser alors que vous venez d’engloutir toutes mes provisions, il faudra que je vous apprenne les bonnes manières et les bases de la vie en société. lui fis-je remarquer en agitant l’indexe. Bon il est que j’aille chasser, si on compte sur vous on peut mourir de faim que vous dormiriez toujours
Après cette leçon de morale qui n’eut d’ailleurs aucun effet, je partis en quête de gibier dans la forêt.

Je revins peu avant le crépuscule avec deux cerf tout découpés, dépecés et prêts à être consommés dans un traîneau de fortune confectionné pour l’occasion. Traînant avec difficulté mon fardeau j’arrivai épuisé sur le lieu du campement et je trouvai mon maître tranquillement assis en train de regarder les couleurs du coucher du soleil. Epuisé de ces heures de chasse intensive je le fis sortir de sa contemplation un peu plus rugueusement que je ne l’aurais voulu :
-Je reviens d’une éreintante partie de chasse avec de la viande pour au moins une semaine et je vous trouve là en train de rêvasser et n’ayant même pas pris la peine d’aller cueillir quelque fruit comme agrément pour notre repas.
-Calme toi petit, et puis d’une part je suis allé faire la cueillette, les fruits sont sur une branche de l’arbre en contrebas pour éviter que des animaux ayant faim ne viennent nous prendre nos provisions et d’autre part je ne rêvassais pas, je méditais.
-Bon je m’excuse mais par contre ce n’est pas moi qui fais la cuisine. dis-je en m’en allant me reposer du côté de l’arbre sur le quel il y avait les fruits
J’entendis alors quelques jurons de mon maître du genre : « Spèce de fainéant », bref une bonne fin de journée comme j’allais en passer un certain nombre les années suivantes.

A peu près une heure après je revins au campement au milieu duquel un feu brûlait. Au dessus du feu une brochette de la viande que j’avais ramenée cuisait paisiblement. A coté, Ramon regardait pensivement les flammes, on lisait dans ses yeux une immense tristesse qui disparut aussitôt qu’il s’aperçut de ma présence. Il me fit alors remarquer de façon sarcastique qu’il lui arrivait quand même de travailler. S’ensuivit alors le dîner au cours duquel on parla de tout et de rien. Une fois le repas terminé je pris ma couverture et, m’en enroulant, je me couchai près des braises rougeoyantes qui restaient du feu.

Je passai les quatre journées suivantes à m’entraîner autant au maniement de l’épée qu’à celui de la dague et à aller chercher avec mon maître des fruits dans la forêt avoisinante. Après cet entraînement, Ramon était obligé de parer la moitié de mes coups faute de ne pas pouvoir les esquiver, je n’arrivais tout de même pas à le toucher lui-même.
Une fois cette période, je vous l’accorde très courte, mais très instructive passée un évènement chamboula le cours des choses :
Au matin du cinquième jour, je me réveillai de bonne humeur, comme d’habitude, cependant quelque chose m’interloqua : je n’entendis pas les habituelles remarques sarcastique de mon maître tel que « enfin levé c’est pas trop tôt » ou encore « et c’est ainsi que la marmotte se leva ». Je regardai alors autour de moi et vis Ramon en train de ranger consciencieusement nos affaires dans deux sacs différents je l’interrogeai donc :
-Ramon, tu (et oui même les plus réticents finissent par tutoyer les personne avec qui ils vivent pendant plusieurs jours) ranges les affaires, comment ça se fait ?
Il me regarda alors et après environ trente secondes il me répondit :
-Je range les affaires car dans quatre heures, je dois rencontrer le marchand dont je t’ai parlé, je le rejoindrai à trois lieues au nord, à l’orée de la forêt, il doit la traverser…
-…pour aller chercher du grain dans une ferme isolée, oui je sais tu me l’as déjà dit.
-Bien t’as bonne mémoire je pars dans un quart d’heure, tu peux m’accompagner si tu veux mais ne t’attends pas à être payé
-Ok d’accord, c’est décidé je vous suis.
-Tu es sûr, il va falloir que tu sois très vigilant, la forêt est infestée de brigands.
-Pas de problèmes, je me débrouillerai.
-Si tu le prends comme ça suis-moi, il est temps de partir !!!
-YEAAAAH

Chapitre 5 : le premier travail

Trois heures plus tard on arriva à l’endroit indiqué, la route venant de Therinsvel s’enfonçait en sinuant dans la forêt jusqu’à ne devenir qu’un simple sentier au bout d’une centaine de mètres. Le marchand n’était pas encore arrivé, on attendit donc. Après environ une demi-heure un petit homme ventripotent avec une cicatrice qui lui barrait le visage arriva sur un chariot tiré par deux bœufs arriva, Ramon me dit que c’était son client :
-Ragnar, mets toi debout, le marchand arrive, tiens toi prêt à partir.
Je rassemblai alors mes affaires et me préparai à partir.
Arrivant à notre hauteur, le marchand parla à mon maître d’une voix enjouée :
-Bonjour messieurs, moi c’est Jeod la Balafre, je suppose que vous êtes l’homme qui est sensé me protéger moi et mes marchandises, mais avant tout qui est ce beau jeune homme.
Prenant alors l’initiative je me présentai :
-Bonjour monsieur la Balafre, je m’appelle Ragnar et je suis l’apprenti de Monsieur Renning
-Bonjour Ragnar au fait, pas de chichi entre nous, appelle moi Jeod.
-Bien
-Bon, en attendant nous ne sommes pas la pour parloter, nous interrompit mon maître, discutons du paiement et des conditions de notre traversée de la forêt.
-D’accord, répondit le marchand, pour le paiement, je vous donnerai votre salaire quand nous serons arrivés à destination et que aucune de mes marchandises n’aura disparu. Pour ce qui est du voyage, des conditions à prendre et du chemin que nous emprunterons, je vous laisse choisir.
-Aucun problème, les conditions me vont, nous traverserons donc la forêt par le sentier que vous voyez devant vous. Le soir, nous dormirons en instaurant chacun son tour, Ragnar et moi des tours de garde, nous mangerons aussi tous ensemble pour éviter que l’un d’entre nous ne se fasse tuer par derrière, déclara Ramon.
-Aucun problème, alors puisque tout est d’accord partons…
Et c’est ainsi que je commençai, dans la joie et la bonne humeur mon premier travail (même si c’était en tant que bénévole).
Après une journée calme et sans incidents particuliers on s’arrêta dans une petite clairière. Une fois le campement établi, Ramon pris la parole :
-C’est maintenant qu’il faut être vigilant. Si il faut qu’on essuie une attaque ce sera la nuit.
-Ok pas de problème. Répondis-je en sortant trois flèches de mon carquois et en prenant mon arc à la main.
J’allumai ensuite un feu et Jeod y prépara un bon dîner qu’on mangea en parlant pendant une bonne demi-heure. Le repas fini, mon maître me pris à part :
-Je prends le premier tour de garde, dans trois heures je te réveillerai. Si on nous attaque je crierai. Ne dors que d’un œil, j’ai senti qu’on nous suivait et on risque une attaque à tout moment.
Soudain, comme pour illustrer ses mots, un homme armé d’un coutelas et vêtu de haillons sortit du couvert des arbres et se rua sur nous. Ramon réagit aussitôt et d’un coup du plat de son épée assomma le bandit. D’autres hors-la-loi, environ cinq, suivirent et prenant enfin mesure du danger je tirai les trois flèches que j’avais sorties. Un seule fit mouche et abattit celui de nos opposant qui était en tête, les autres se perdirent dans les bois. Le reste de la troupe, comprenant que le danger principal venait de nous, nous encercla. Je sortis mon épée et avec mon maître on se mit dos à dos. Soudain le brigand à ma droite se jeta sur moi, je le désarmai d’un revers puis lui envoyai mon poing dans la face, il s’affala sur le sol, assommé. Pendant ce temps, mon mentor fondait sur ses ennemis et d’une habile feinte sur la droite suivie d’un revers, il trancha son premier adversaire puis il mit hors d’état de nuire le second en se fendant. Il ne restait plus qu’un adversaire, un colosse de ma taille dont le torse débraillé était couturé de cicatrice. Il m’attaqua alors, je détournai sa lame puis tentai de le transpercer, il se déporta sur la droite et m’envoya son genou dans le torse. Il leva son épée dans le but de m’achever, son geste ne fini pas : il avait ma lame plantée dans le corps.
Je me relevai alors et essuyai le sang dont mon épée était tachée sur la veste de ma victime, apparemment mon visage était tout à fait normal, mon professeur me prit alors à part et me demanda :
- Comment vas-tu talentueux apprenti ?
-Enfin quelque chose de gentil, vous faites des progrès !!!
-Tu gardes décidemment tes sarcasmes en toute circonstance, d’autres à ta places aurait été bouleversés, tu es vraiment un être exceptionnel.
Touché par ce compliment et l’adrénaline retombée je repris mes bonnes manières et remerciai dignement Ramon.
Le marchand nous rejoint alors et on attacha les bandits encore en vie autour d’un arbre. Nous repartîmes et on arriva à la ferme de mes parents sans autres encombres. En remerciement pour mes services, Jeod acheta les récoltes de mes parents plus chères. Mon maître raconta alors à mes parents nos « aventures » si l’on peut dire. C’est alors qu’ils me racontèrent comment ils m’avaient trouvé, ils me dirent donc : « nous t’avons trouvé sur notre seuil avec ce sabre (ils allèrent chercher un magnifique sabre) nous te le donnons donc maintenant. Il y avait aussi un mot qui disait : « il s’appelle Ragnar Deryl » »
Bouleversé je m’en allai au sommet d’un arbre que j’affectionnais. Je pris alors la décision de partir à la recherche de mes parents…
Je revins chez moi et le dis à mes parents avant de prendre mes affaires et de m’en aller le lendemain. Juste avant de partir Ramon vint me voir avec une bourse :
-C’est la récompense sur la tête du chef des bandits qui nous ont attaqués, tu l’as tué la récompense est à toi »
Je le remerciai puis partis vers la ville la plus proche…

merci pour tes conseil Tanio








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Salut Ragnar, et désolé pour l'attente. Comme demandé par le staff, tu as bien développé ton histoire, toujours dans un style agréable à lire. Puisque tu t'es plié à nos exigences, je t'autorise à débuter ton rp sans les deux avis du staff. Bienvenue chez les chasseurs de primes du forum !